Commentaires de la soussignée En date du 21 août 2014, à la demande du futur défunt, je me rendais à l’hôpital afin qu’il me rencontre et qu’il puisse évaluer s’il avait envie que j’anime sa cérémonie d’adieux. Monsieur G.B. a été d’une franchise totale et il n’a pas tempéré ses mots pour m’exprimer ses désirs et surtout ce qu’il excluait. Je lui ai fait part de ma manière de rédiger l’hommage et aussi les objets symboliques qui pourraient représenter la personne qu’il était. A plusieurs reprises, des larmes ont brillé dans ses yeux, ceci en fonction des beaux moments qu’il entrevoyait. J’ai ensuite préparé la cérémonie dans sa globalité et suis allée la lui remettre afin qu’il y apporte les modifications et/ou ajouts souhaités. A l’exception de ce qui touchait à sa croyance - et qu’il a préféré garder pour lui – il a laissé l’intégralité de ce que j’avais rédigé. En le quittant, je l’ai perçu soulagé d’avoir accompli cette tâche courageuse et pionnière. La cérémonie qui a eu lieu a été poignante, émouvante, pleine, belle et comportant plusieurs touches de gaieté et de légèreté, comme il le souhaitait. |
Commentaire de l’épouse de G.B. Que mon époux puisse préparer sa cérémonie a été d’un grand soulagement pour moi. En effet, si j’avais dû le faire, je n’aurai pas su choisir ces musiques auxquelles il tenait, je n’aurai pas employé ses mots (on a clairement pu reconnaître son franc-parler qui a été repris par la célébrante) et, surtout, il a dit des choses de lui qui m’avaient échappée. Annie B. – sept 2014 |